Bamako en images : leçon de rentabilité des moyens de transports (1)
Jusqu'à présent, je n'ai pas partagé beaucoup de photos du Mali sur ce blog. Il est vrai que j'ai toujours quelques scrupules à prendre les gens en photo, ça frôle parfois le voyeurisme quand on est amateur. Mais après tout, nous ne sommes pas obligés de prendre les gens en photo, on peut aussi partager des situations de vie. Ces photos ont été prises avec ou par des amis, lors de sorties en ville.
Je commencerai par une série qui pourrait être complétée à l'infini : tout ce qu'on peut mettre sur un moyen de transport...
Commençons par "tout ce qu'on peut mettre sur un deux roues":
Un radio-cassette
Un énorme carton plein d'on-ne-sait-trop-quoi
Encore plus de cartons...
Des plats cuisinés emballés dans des torchons
Des marchandises diverses et variées
Depuis une dizaine d'années, peut-être un peu plus, les deux roues motorisés (autant dire les scooters) se multiplient à Bamako. Conduire sans en accrocher un est un challenge de chaque seconde car il convient de rappeler que la grande majorité des conducteurs n'ont pas de permis de conduire et par ailleurs pas d'équipement de sécurité.
Très pratiques pour éviter les bouchons, les deux-roues sont évidemment le moyen de transport privilégié de tous ceux qui n'ont pas les moyens d'avoir une voiture. On les utilise donc de la même façon pour transporter sa copine qu'on amène en sortie le samedi soir, qu'une montagne de marchandises qui seront vendues un peu plus loin en ville.
M. Diallo, quant à lui, transporte tous les soirs sur son petit vélo des blocs de glace. Comme il n' a pas de frigo, il met de l'eau à congeler dans mon congélateur tous les soirs, et repart le lendemain soir avec ses pains de glace pour conserver les aliments au frais chez lui. Après une heure de vélo pour rentrer chez lui, je pensais que la glace aurait fondu entièrement sur le trajet, mais il semblerait qu'elle arrive en bonne forme !