Extrait de Revue de Presse: "La multiplication des vendeurs en culottes courtes"

(L’Essor) : Le petit commerce ou commerce de proximité est en pleine expansion dans notre capitale. Fondamentalement mobile, cette activité lucrative, à l’instar de nombreux autres petits boulots, fait vivre beaucoup de familles modestes. Longtemps exercé par les adultes, le métier de camelot ambulant attire de plus en plus d’enfants surtout durant les grandes vacances où les "filières porteuses" ne manquent pas pour les tout petits. Ces commerçants en herbe arpentent les grandes artères de la capitale, à proximité des feux tricolores, où, ils brandissent leur camelote sous le nez du conducteur, dès que celui-ci s’arrête au feu rouge. Ces mômes ont, pour la plupart, entre 5 et 15 ans. Ils se sont lancés dans cette activité pour aider leur famille. Dans le lot se trouvent aussi de petits vendeurs occasionnels. Ces derniers sont principalement des écoliers. Ils débarquent dans le métier, le temps des vacances scolaires, pour se procurer un peu d’argent afin d’acheter des fournitures scolaires et des habits pour la prochaine rentrée. Si les petites filles excellent dans la vente des condiments, et des crudités, les garçons, eux, jettent leur dévolu sur des articles comme les serviettes en papier, les gommes à mâcher, les biscuits et bien d’autres petites babioles. Autrefois, le petit commerce était pratiqué par des « vacanciers » venant de l’intérieur du pays dans le dessein de se faire un peu d’argent avant de retourner au village.

Voir aussi le blog de Thierry sur le même sujet : ICI.