La Tunisie qu'on n'aime pas...
La convocation devant un juge d'une femme accusée d'atteinte à la pudeur après son viol par des policiers en Tunisie a déclenché la colère des associations de défense des droits de l'homme. La jeune femme devait être confrontée aux deux policiers, ses violeurs présumés, qui l'accusent avec son fiancé d' « atteinte à la pudeur ». Ce délit passible est de six mois d'emprisonnement. L'audition a finalement été reportée au 2 octobre. Les ONG ont lancé un appel à manifester à cette date devant le tribunal de Tunis.
Selon le ministère de l'Intérieur, la jeune femme et son ami avaient été appréhendés par trois agents de la police le 3 septembre dans une « position immorale ». Deux des agents auraient alors violé la victime pendant que le troisième retenait le fiancé menotté. Les trois policiers ont été incarcérés.