En allant à Ségou...
En allant à Ségou, on croise ...
... des bus qui roulent TRES vite avec les portes ouvertes (on suppose que la clim ne fonctionne plus?...)
[notez le scotter sur le toit du bus :)]
... des camions surchargés qui penchent dangeureusement !! [d'ailleurs on en trouve beaucoup renversés sur le bord de la route...]
... des camionnettes qui portent leur volume en chargement [j'ai du mal à comprendre comment les pneus supportent ça]
... des véhicules qui tombent en panne et "avertissent" en balisant la route avec des branches arrachées aux buissons voisins [ça, c'est un parmi beaucoup d'autres rencontrés]
... On croise aussi parfois des tracteurs, mais c'est plus rare.
Quand on roule entre Bamako et Ségou, on croise aussi beaucoup de gens à pieds. Les distances paraissent infinies, et au milieu de nulle part, on voit apparaitre un vieillard, une femme, une famille, parfois un enfant tout seul sur le bas côté. La route est longue, il fait chaud (même si c'est l'hiver). Je me demande où ils peuvent aller... Au village voisin ? Plus loin ? Me reviennent en mémoire ces récits lus ou entendus d'enfants africains qui parcouraient des dizaines/centaines de kilomètres pour aller à l'école en pension. Evidemment, quand on est si loin de chez soi, on ne rentre pas souvent... Aujourd'hui, il y a plus d'écoles qu'avant. Mais il n'en demeure pas mois que quand on est pauvre, on se déplace toujours à pieds.